Article n°17.
Tu as fait de mon année Erasmus quelque chose de formidable, et tu l'as également foutue en l'air. Tant que t'étais là, c'était parfait. Si on ne s'était pas rencontrés, j'aurais juste continué de prétendre être "comme les autres", une fille qui sort, qui boit, qui pense pas au futur. Maintenant, j'arrive même pas à faire semblant.
Oui, je t'en voudrai éternellement de m'avoir abandonnée.
Je m'accroche tant bien que mal au fait qu'il ne reste que 12 jours avant que tu viennes, et qu'une fois que tu seras parti mon année sera quasiment finie. J'en suis à attendre la fin de ce qui est censé être une des meilleures années de ma vie. Tu vois, c'est l'effet que tu as sur moi, ça.
Mais je crois en nous.